vendredi 29 janvier 2010

tôt

Je suis parti plus tôt que d'habitude. A cette heure là, peu de voitures encore. On entendait même les petit oiseaux chanter au long de la rue qui mène à l'arrêt (cf "tard").
Les 2XY (voir "2 lignes") sont encore rares (1/2 heure d'intervale) mais vue la faible circulation, les 1XY sont assez rapides, sauf quand il se font coincer - attente fatale - par le camion de ramassage des ordures dans une rue à une voie qu'ils empruntent. J'ai donc pris le premier 1XY venu.
Changer d'horaire c'est assez exotique : on change aussi de population. En l'occurrence, la france qui se lève tôt est plutôt colorée en général, bien plus que les cols blancs, étudiants et lycéen qui constituent la majorité de la population que je croise habituellement.
Ce matin, ce n'était pourtant pas frappant. Excepté 2 jeunes filles voilées, déjà présentes quand je suis monté, et qui, pour ajouter au mystère de leur parure, m'ont "accompagné" jusqu'à ma descente (fait remarquable tant il est rare que des voyageurs empruntent comme moi une telle portion de ligne : ils descendent pour la plupart soit à la station de RER R soit au métro Z déjà mentionné (voir "2 lignes"), stations où ils sont remplacés par de nouveaux venus)

mardi 26 janvier 2010

trou dans l'espace temps

J'ai rendu la voiture, je reprends le bus.
Levé à une heure habituelle, j'ai été retardé par la recherche - vaine - de mon bonnet. Je suis ainsi arrivé au bout de ma longue rue (cf "tard") les oreilles gelées, à l'arrêt, à l'heure fatale du trou de bus : entre 7h05 et 7h20.

2 lignes m'amènent à mon travail (en tous cas m'en rapproche) : la 1XY et la 2XY. La première est plus fréquente (toutes les 5 minutes) mais plus lente (détours), la seconde moins fréquente (tous les 1/4 d'heure) mais plus rapide (trajet direct). Sachant que : la première m'amène quasiment à destination, tandis que la seconde s'arrête avant, à la station de métro Z, d'où il me faut finir à pieds (1/4 d'heure) ou prendre un autre bus (le 1XY entre autres, qui y passe avant de continuer son chemin).

Il m'est apparu, après des années d'expérience, qu'emprunter la 2XY était globalement plus rapide, malgré la marche subséquente, qui fait du bien au corps d'ailleurs (mais froid aux oreilles par les temps qui courent).

Tout cela fait que quand je me pointe (aux heures de pointe) à l'arrêt, j'attend en général jamais plus de 5 minutes et je privilégie, si les 2 se suivent dans un temps raisonnable, le 2XY au 1XY, quitte à laisser passer le second devant, sachant que je le rattraperai avec le premier. Mais entre 7h05 et 7h20...

Le trou : entre 7h05 et 7h20, il n'y a aucun 2XY, et curieusement, il y a beaucoup moins de 1XY. Il y en a bien un, mais celui-ci, exceptionnellement, n'offre pas le seul avantage qu'offrent tous les 1XY sur les 2XY, à savoir de continuer sa route après la station de métro Z et me déposer ainsi juste à côté de ma destination (ce qui par grand froid et à défaut de bonnet est une perspective réconfortante) : il s'arrête à la station Z !!!

C'est assez déprimant. Je l'ai quand même pris, le 1XY batard ce matin, histoire de me mettre au chaud, et dans l'espoir de trouver, à la station Z, une correspondance rapide vers ma destination finale (un 2XZ par exemple, qui assure aussi ce bout de chemin)

L'événement du jour : arrivé à la station Z, son terminus supposé, le machiniste (c'est comme ça qu'on appelle le chauffeur, je crois) du 1XY batard , n'a pas indiqué aux voyageurs mécontents ou résignés qu'il en avait finit comme il l'aurait fait d'habitude. Les 2 ou 3 restés à l'intérieur qui comme moi esperaient continuer leur chemin restaient dans l'expectative (la grande majorité étant descendu pour gagner le métro Z et se moquant pas mal de la suite des événements). Puis, contre toute attente, le 1XY poursuivi son chemin. Stupeur et satisfaction. J'obtins confirmation orale de la chose de la bouche du chauffeur même.

Rebondissement : mais quelques arrêts plus loin, entre 2 arrêts même, à mis chemin entre la station Z et ma destination, l'autobus s'immobilisa. Le chauffeur discuta avec un quidam. Un certain temps. Puis il sorti de son poste de conduite, pour, apparemment, consulter le plan de bus !!! La discussion se poursuivi, les passagers s'impatientaient. Et le chauffeur finalement déclara que le prochain arrêt serait le dernier, et pour de bon cette fois.

lundi 18 janvier 2010

Voiture

J'ai une voiture, pour quelques jours. D'où une mise en sourdine temporaire du blog.

Quoique, ce matin, a défaut de l'emprunter, je l'ai doublé le bus. Non sans mal : une voiture devant la mienne hésita, trop longtemps, à lui passer devant alors qu'il était à l'arrêt. Trop tard. Le bus à profité du créneau pour repartir. On est restés derrière et j'ai pesté. Comme je peste contre les automobilistes qui ralentissent le bus quand je m'y trouve.

mercredi 13 janvier 2010

Siel

Le système-d’affichage-des-horaires-en-temps-réel comporte 2 lignes, dévolues en temps normal : la première à indiquer l’horaire du prochain bus, la seconde du suivant.

Mais ce matin, caprice du ciel nocturne, il avait neigé. Si les circonstances exceptionnelles tendent fréquemment à humaniser les relations entre passagers, il faut croire que les intempéries atteignent jusqu’au systèmes électroniques !

Siel (le système incriminé) affichait sur la première ligne 12 minutes d’attente, et sur la 2ème, non pas l’horaire suivant, mais laconiquement, comme un mot d’excuse, “intempéries”… (il est vrai qu'il était attendu bien avant ce délai)

Et concernant l'autre ligne - de bus cette fois - quelque chose comme "dans 3 à 5 minutes". Ainsi la neige rendrait-elle non seulement le son plus doux mais aussi le temps plus flou ?

mardi 12 janvier 2010

Tard

Ce matin, je n'ai pas entendu le réveil. (ce qui est exceptionnel). J'ai donc pris le bus très tard. Bien après la cohue des heures de pointe.
La rue qui mène de mon domicilie à l'arrêt est tout à fait rectiligne et également perpendiculaire à l'avenue qu'empreinte le bus. 800m d'angoisse. Ce matin ça n'a pas loupé : encore à 500 bon mètres du but je l'ai vu passer, tout là bas, celui que je devais emprunter. Le sprint est inutile à cette distance. Loupé. J'aurais le suivant. Mais le suivant peut se faire attendre hors des heures de pointe. Longtemps.

Siel - le système d'affichage du prochain passage - était manifestement détraqué, annonçant plus de temps d'ici le prochain bus qu'entre celui-ci et le suivant.

J'ai tenté le stop, sans succès

Un bus non identifié par Siel a finit par se pointer. Bien avant l'horaire indiqué, donc. Il était presque vide. On devait être 4 - chauffeur compris. J'ai même pu m'installer à ma place préférée (rangée de 2 siège, au 2ème rang après la plate forme faisant face à la sortie: à la fenêtre, dans le sens de la marche, plus de place pour les jambes qu'ailleurs, éloignée des courants d'air générés par les portes, au dessus d'un chauffage...). Place plutôt prisée semble-t-il vu la rareté de sa disponibilité.

Voyage sans histoire. J'ai lu et fini un chapitre juste avant d'arriver, ce qui est toujours une petite satisfaction.

lundi 11 janvier 2010

c'est parti

Des mois que je pense à faire ce blog de bus. Par hasard je consulte des blog d'autre chose, m'aperçois que j'ai déjà un compte quelque part, du login au mot de passe tout ce qu'il faut... alors voilà, c'est parti :

Aujourd'hui, j'ai pris le bus tôt - quelle heure était-il ? Il a eu le bon goût d'arriver juste après moi à l'arrêt. J'avais plus de tickets. J'ai préparé une pièce de 2 euros à la place. C'est toujours très long d'acheter un ticket dans le bus : sauf exception, ça le cloue sur place. Un chauffeur de bus ne peut pas - ou n'a pas le droit ? - de démarrer ET de délivrer un ticket. Ca fait alors comme un trou dans le trajet. Sa course est suspendue. Ce peut être agaçant pour le voyageur qui voit l'heure de son arrivée se retarder d'autant... et génant pour l'acheteur du ticket que j'étais ce matin.

Sinon, rien à signaler : population colorée à cette heure là. Plutôt endormie.
J'ai lu.