vendredi 16 avril 2010

accoutrements

Ce matin, j'ai pris le bus à une heure autrefois assez habituelle, ce que je n'avais fait depuis un bail. Tellement habituelle qu'encore à pied, sur le chemin de l'arrêt, je reconnu la silhouette de l'homme au pantalon trop court numéro 1 (cf "l'homme au pantalon trop court n°2") qui allait prendre son bus habituel, lui aussi. Il avait toujours son air un peu bénet, mais après un examen plus détaillé, je constatais que son pantalon, s'il était en effet mal ajusté, offrait une longueur de jambe plutôt adaptée à son hôte.

Nous attendîmes le bus de concert. Dedans, l'homme au pantalon trop court n°2 étais là, lui aussi. Je n'y prêtais pas attention au premier abord, et quand je l'aperçu, vu nos places respectives, je ne pu juger de la taille de son pantalon à lui.

Mais c'est un autre voyageur, que je ne rappelle pas avoir croisé sur ce trajet, ni dans aucun bus d'ailleurs, bien que sa tête ne me parut pas inconnue, qui semblait me dévisager avec insistance. Je ne sais quel détail de mon accoutrement il envisageait alors.

lundi 5 avril 2010

Comme un dimanche

Aujourd'hui, c'est lundi. Mais c'est férié. Alors c'est un peu comme un dimanche : le bus se fait rare, il est presque vide, il peut rouler vite vu le peu de circulation, mais prend un peu son temps quand même.

Aujourd'hui, je suis quand même allé bosser. Et j'ai pris le bus. Par chance, je l'ai eu tout de suite, malgré sa rareté, et j'ai pu m'asseoir à ma place préférée. Tout était calme et un peu endormi, au contraire d'un lundi habituel.

Tellement endormi que malgré la demande que je lui ai adressée via le petit bouton prévu à cet effet, le chauffeur a omis de s'arrêter à mon arrêt. Après quelques secondes d'hébétude, j'ai couru tranquillement l'avertir de sa mégarde. Sans un mot, il a fini par se garer, 500m plus loin, et m'ouvrir la porte destinée à la montée. Je suis descendu, à ce non-arrêt qui m'était inconnu jusqu'alors.

Un lundi bien insolite en somme.