mardi 26 janvier 2010

trou dans l'espace temps

J'ai rendu la voiture, je reprends le bus.
Levé à une heure habituelle, j'ai été retardé par la recherche - vaine - de mon bonnet. Je suis ainsi arrivé au bout de ma longue rue (cf "tard") les oreilles gelées, à l'arrêt, à l'heure fatale du trou de bus : entre 7h05 et 7h20.

2 lignes m'amènent à mon travail (en tous cas m'en rapproche) : la 1XY et la 2XY. La première est plus fréquente (toutes les 5 minutes) mais plus lente (détours), la seconde moins fréquente (tous les 1/4 d'heure) mais plus rapide (trajet direct). Sachant que : la première m'amène quasiment à destination, tandis que la seconde s'arrête avant, à la station de métro Z, d'où il me faut finir à pieds (1/4 d'heure) ou prendre un autre bus (le 1XY entre autres, qui y passe avant de continuer son chemin).

Il m'est apparu, après des années d'expérience, qu'emprunter la 2XY était globalement plus rapide, malgré la marche subséquente, qui fait du bien au corps d'ailleurs (mais froid aux oreilles par les temps qui courent).

Tout cela fait que quand je me pointe (aux heures de pointe) à l'arrêt, j'attend en général jamais plus de 5 minutes et je privilégie, si les 2 se suivent dans un temps raisonnable, le 2XY au 1XY, quitte à laisser passer le second devant, sachant que je le rattraperai avec le premier. Mais entre 7h05 et 7h20...

Le trou : entre 7h05 et 7h20, il n'y a aucun 2XY, et curieusement, il y a beaucoup moins de 1XY. Il y en a bien un, mais celui-ci, exceptionnellement, n'offre pas le seul avantage qu'offrent tous les 1XY sur les 2XY, à savoir de continuer sa route après la station de métro Z et me déposer ainsi juste à côté de ma destination (ce qui par grand froid et à défaut de bonnet est une perspective réconfortante) : il s'arrête à la station Z !!!

C'est assez déprimant. Je l'ai quand même pris, le 1XY batard ce matin, histoire de me mettre au chaud, et dans l'espoir de trouver, à la station Z, une correspondance rapide vers ma destination finale (un 2XZ par exemple, qui assure aussi ce bout de chemin)

L'événement du jour : arrivé à la station Z, son terminus supposé, le machiniste (c'est comme ça qu'on appelle le chauffeur, je crois) du 1XY batard , n'a pas indiqué aux voyageurs mécontents ou résignés qu'il en avait finit comme il l'aurait fait d'habitude. Les 2 ou 3 restés à l'intérieur qui comme moi esperaient continuer leur chemin restaient dans l'expectative (la grande majorité étant descendu pour gagner le métro Z et se moquant pas mal de la suite des événements). Puis, contre toute attente, le 1XY poursuivi son chemin. Stupeur et satisfaction. J'obtins confirmation orale de la chose de la bouche du chauffeur même.

Rebondissement : mais quelques arrêts plus loin, entre 2 arrêts même, à mis chemin entre la station Z et ma destination, l'autobus s'immobilisa. Le chauffeur discuta avec un quidam. Un certain temps. Puis il sorti de son poste de conduite, pour, apparemment, consulter le plan de bus !!! La discussion se poursuivi, les passagers s'impatientaient. Et le chauffeur finalement déclara que le prochain arrêt serait le dernier, et pour de bon cette fois.

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