lundi 3 mai 2010

laborieux

Cheminant vers l'arrêt sous une pluie glaciale, la tête dans les épaules, je me rappelle avec effroi que je n'ai plus de tickets. Il me reste 1€60 en petite monnaie. Il me faudrait 10 centimes de plus. Je vois déjà le chauffeur me refuser mon billet de 5€ et conséquemment l'accès au véhicule (ça m'est déjà arrivé !). Ca ne loupe pas. On s'arrange quand même, lui fouillant longuement dans sa sacoche pour en extraire les petits sous nécessaires, stationnant tout ce temps la porte grande ouverte dans mon dos. Je me suis toujours demandé pourquoi l'achat de billet dans le bus provoquait une telle immobilité.

A la gare de Rer R, ça ne loupe pas non plus : on reste bloqués pendant de longues minutes pour régulation du traffic. Toutes portes ouvertes évidemment. C'est en général quand un passager court vers notre véhicule qu'il se décide à repartir.

Puis c'est le camion poubelle. Je l'ai senti venir aussi. Une minute d'avance eu suffit pour l'éviter. Mais non. Au point de convergence de nos trajets respectifs, sur une voie où il est impossible de le doubler, voilà qu'on se loge juste derrière lui, histoire de mieux admirer le balais des containers.

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